17-08-2022
La frontière Équatorienne est définitivement la plus facile que nous ayons passé en Amérique Latine.
Une fois notre passeport paré de son plus beau tampon rose fluo, nous enchaînons les bus pour arriver à Otavalo.
Nous retrouvons le froid, les visages ronds aux joues rosées typiques des Andes et des tenues traditionnelles magnifiques.
Nous recevons beaucoup de sourires et pleins de pouces pour nous remercier d’être là.
Avec les Équatoriens c’est rapidement le coup de foudre, ils sont extrêmement gentils.
Leur simplicité n’est pas pour nous déplaire après les Colombiens très (trop?) sophistiqués.
Ça y est, il est temps de nous remettre aux randonnées.
Alors nous partons pour Fuya Fuya à quelques kilomètres de la ville.
La montée est très raide mais courte, heureusement parce que nous avons un peu perdu notre acclimatation à nous entendre souffler comme des obèses au moindre pas.
La vue, une fois en haut, est majestueuse!
Entre la lagune qui brille sous le soleil, la crête magnifique sur laquelle on se trouve et les différents volcans que nous apercevons au loin, nous sommes aux anges!
Une belle entrée en matière 😍
Nous faisons un tour au marché artisanal de la place centrale où sont vendus principalement des ponchos. Puis, pour bien terminer cette journée, nous nous offrons une petite bière artisanale dans la brasserie du coin. Mandarine/cacao un vrai délice mais un délice qui tape, 11° !!
Autant vous dire qu’à 19h30 il n’y avait plus de son, plus d’image et n’avons rouvert les yeux qu’au petit matin.
Le lendemain nous partons pour la randonnée qui fait le tour de la Laguna Cuicocha.
La laguna est super belle mais la randonnée de 14km nous paraît interminable et sans trop d’intérêt puisqu’on a, pendant 4h, le même panorama.
Cependant nous avons fait la connaissance de Guitar, rencontré dans le bus en venant à la laguna.
Trop gentil, il nous a accompagné pour nous aider à trouver le chemin et nous a même invité à manger chez lui la semaine suivante. Nous sommes malheureusement un peu pressés par le temps et devons refuser son invitation à contre cœur.
Nous reprenons déjà le bus pour notre prochaine ville mais Otavalo nous a beaucoup plu et a piqué notre curiosité pour la suite du pays.
Etat de la situation
Température: 15°
Kilomètres marchés: 18
Heures de trajet: 4
D+ cumulé marché: 775m
Overdose de bus
Voila 1 semaine que nous enchaînons bus sur bus et ça fait trop!
Surtout que pour rester fidèles à nos entrées fracassantes, nous avons eu un soucis en arrivant en Equateur.
Le pneu du bus à littéralement explosé!
Tout le monde a décollé de son siège, le bruit nous a fait penser à une bombe et le chauffeur a lui décidé de se boucher les oreilles en mode « lalala j’entends rien je continue ».
Les autres passagers se sont un peu énervés et lui ont demandé à plusieurs reprises de ralentir sa vitesse démesurée dans les virages.
Une fois le pneu changé tout a repris son cours normal même les petites puces de lit étaient de la partie 😫
La loose du jour :
« Damien a perdu sa casquette »
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