12-05-2022
Nous arrivons dans la ville de Cusco, l’objectif est de se reposer quelques jours avant de partir pour le trek du Salkantay.
Ce que nous ne savions pas c’est que nous avions mis les pieds à Gringoland !!
Impossible de faire un pas à l’extérieur sans qu’en moins de 10 sec (oui on a compté) on vous propose quelque chose à acheter. Massages, rasoirs, porte clé, peintures, photos, tour en promène couillons, tour avec une agence, qu’on vous cire les chaussures (de marche…) ou encore et ça c’est bien le pire, une photo de vous avec un pauvre lama déguisé qui déambule au milieu des voitures, des klaxons, du bruit dans les rues toute la journée en glissant bien sur, avec leurs sabots pas du tout adaptés aux pavés, sans boire ou manger de la journée sauf les bébés qui ont droit à un biberon puisqu’ils ne sont même pas sevrés…et le pire du pire, c’est le nombre de touristes qui trouvent ça « Amazing » et qui payent toute la journée pour avoir cette photo à mettre sur leurs réseaux sans se préoccuper une seconde de la vie merdique de ces pauvres petites bêtes..
Mais que voulez-vous, l’appel d’Instagram est plus important apparemment…
(oui c’est un article coup de gueule)
La ville pourrait être belle mais elle a complètement troqué son authenticité au profit du tourisme.
Heureusement, on trouve refuge au marché San Pedro, où nous pouvons au moins aller manger nos almuerzo (déjeuner) servis par les mamitas aux milieux des locaux en pause dej.
Sachant que Cusco (qui veut dire « nombril » en Quechua) était la capitale Inca, nous décidons d’insister dans la découverte de la ville et de faire un city tour avec un guide pour en apprendre un petit peu plus sur la capitale du soleil.
Notre guide, sans aucun entrain, parle dans sa barbe au point que nous n’entendons rien et ne comprenons pas plus son anglais. Sa visite consiste à nous emmener dans les restaurants où nous devons venir manger si nous voulons manger local, puis dans les boutiques de souvenirs où nous pouvons acheter les bonnets et pulls en alpaga. Rien sur l’histoire de la ville…
Là où il finit de nous convaincre de partir, c’est en nous emmenant dans une petite cours où nous sont présentés des lamas pour prendre des photos bien sur mais pas que, on nous dit qu’ils ont une association qui veut éviter que les lamas finissent en viande ou en pull, alors ils les dressent pour faire des bisous aux touristes contre rémunération……Qu’elle honte !! Devinez quoi, dans notre groupe plusieurs ont voulu leur « photo bisous »…notre place n’est définitivement pas ici.
Au coin d’une rue nous nous éclipsons et partons au marché nous acheter un jus de fruit frais que nous buvons sur la « Plaza de Armas » en observant les gens faire leur petit train train quotidien, notre occupation favorite et surtout nous en apprenons bien plus que pendant le tour, sans oublier les « No Gracias » toutes les 10 sec bien entendu !
Non définitivement les villes c’est pas pour nous!
Nous remplissons quand même notre mission puisque nous achetons, avec excitation, nos billets pour aller au fameux Macchu le jour de mon anniversaire.
Etat de la situation
Température : 28°C
Altitude max: 3399m
Jours malades: D:1 – A:3
Mood: Mauvais

Ayant un souvenir douloureux d’Indonésie avec un trek en pleine intoxication alimentaire, nous décidons d’être prudents. Bien que nous n’ayons jamais été malade au marché, nous préférons assurer le coup et manger au restaurant pour être sûr. Après nous être régalés de notre petite pizza nous rentrons à l’hôtel….malades comme pas possible ! Intoxication alimentaire… Si Damien s’en est remis le lendemain, moi je suis restée cloué au lit pendant 2 jours.
On doit décaler le trek, payer un supplément pour modifier notre entrée au Machu et adieu la bougie soufflée sur l’une des 7 merveilles du monde… Super !!
La musique du jour :
« El condor pasa »
Musique emblématique du Pérou,
que vous connaissez certainement par la reprise de Paul Simon et Garfunkel






